• Rappelons que notre but est de répondre à la question :

    “Comment les médias participent-ils à l'élaboration de l'opinion publique ?”.

    Pour cela, nous avons d'abord abordé le rôle des médias, ensuite, les relations entre les médias et l'opinion publique, et enfin, l'impact de ceux-ci sur cette dernière. Grâce à ces éléments, nous pouvons dire que les médias participent à la fabrique de l'opinion publique. Mais comment ? Depuis un siècle, les médias se sont développés et multipliés. Ils ont gagné en puissance et en importance et se sont enrichis : on est passé de la presse écrite aux informations télévisées en passant par la radio et internet. De plus, les médias reflètent les mouvements de l'opinion publique et se nourrissent de cette dernière. Ils jouent donc un rôle essentiel et indispensable dans la société. C'est cette puissance et cette importance qui permet aux médias d'intervenir dans l'élaboration de l'opinion publique. Mais attention, les médias peuvent aussi nous dicter une opinion publique (qui sera donc la leur). Certains hommes politiques ou certaines entreprises d'ailleurs, peuvent se servir de cette opinion publique dictée par les médias pour faire croître, par exemple, leur popularité au près de la population. Les citoyens ne doivent donc pas se laisser guider par l'opinion des médias mais se forger leur propre opinion personnelle. De plus, l'opinion publique est devenue plus méfiante, plus vigilante face aux médias maintenant placés sous contrôle : souci de rentabilité, sondages plus ou moins corrects, informations, faits ou événements non transmis à la population, etc.  


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  • - Affaire Dreyfus : 

    Toute la France entière est divisée. En effet, chaque individu a pris parti. C'est cette guerre de la presse qui a bipolarisé l'opinion publique. En effet, l'opinion publique a été fortement marquée par les médias (la presse essentiellement à cette époque) notamment par les caricatures de l'un et de l'autre camp (photos?) Le rôle de la presse n'était plus de rapporter les faits, mais de transmettre l'opinion publique nationale car elle a été dotée, pendant toute l'affaire, d'un incroyable influence. De plus, elle a eu un énorme effet sur les actions que les députés ou la justice allaient effectuer à l'égard de Dreyfus. 

    - Affaire Outreau :

    La France lors de ses 4 ans a ét divisé entre deux partis; celui du mal fait à ces enfants que l'on croît victimes ou par le sacrifice de ses innocents qui n'avaient rien demander. Chaque famille en parle à table, à propos de cette terrible histoire. On voit encore les hommes politiques en parler. Un parfait exemple l'illustre dans cette vidéo :

    On y note que l'homme politique Nicolas Sarkozy y parle et y dénonce les faits. Mais ce n'est qu'une manière de ce servir encore de l'affaire d'Outreau à travers les médias. 


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    • 2e crise politique étudiée : L'Affaire d'Outreau.

     

    Tout commence en décembre 2000, les enfant de Thierry et Myriam Delay placés depuis quelques temps en familles d'accueils disent aux assistantes sociales subir des violences de certaines personnes. Les services sociaux sont alors prévenus et en janvier 2001 un « signalement » est fait à Boulogne sur Mer, ce qui déclenche le début d'une enquête policière puis judiciaire. Lors de la garde à vue, la maman avoue en partie les faits et durant le mois de novembre, plusieurs personnes sont interrogées. En 2001, le tribunal de Boulogne sur Mer ne compte que trois juges d'instruction dont Fabrice Burgaud qui occupe son premier poste depuis un an.

    Le couple Delay

    Le procès démarre le 22 février 2001 et dès lors les mises en examen commencent. Dix sept personnes sont accusées et directement mises en détention, ce qui provoque le placement de 24 enfants mineurs en familles d'accueils. Toutes les propositions de remise en liberté et de voir leur enfants sont refusées.

    A partir de novembre 2001, la France entière découvre par les biais des médias cette affaire qui la choque. Devant le nombre d'accusés et d'enfants, le juge Burgaud pense immédiatement à un réseau de pédophilie. (Cette affaire rappelle l'affaire Dutroux qui pour un réseau de pédophile aussi vient de marquer la Belgique.) Malgré des fouilles, le procureur ne possède que des témoignages ou des aveux obtenus lors des interrogatoires. Les accusés demandent à être confronter aux 4 adultes accusateurs et aux enfants, mais leurs demandes sont rejetées. Le juge Burgaud demande des enquêtes expertises biologiques, psychologiques et sociologiques pour les enfants afin d'être sur de leurs témoignages. Celles-ci n'étaient pas toutes en accord avec le juge Burgaud. Au lieu de rendre une ordonnance de non lieu celui-ci décide de renvoyer les accusés devant une juridiction compétente. L'instruction d'Outreau est close en septembre 2002.

    A partir du 4 mai 2004, le procès siège aux cours d'assises du Pas de Calais, parmi les dix sept accusés, six seulement comparaissent libres. Le 18 mai 2004, Myriam Delay avoue avoir menti et innocente treize de ses co-accusés. Le dossier s’effondre alors. Le juge Burgaud interrogé ne reconnaît aucune erreurs. Huit accusés détenus sont alors remis en liberté. Le 2 Juillet 2004, la cour d'assise prononce dix condamnations et sept acquittements, deux condamnés qui se disent innocents retournent en prison. Les dix condamnés font appel et le 10 Mai 2005, le deuxième procès s'ouvre.

    Après un documentaire sur France 5, remettant en cause la crédibilité de Myriam Delay, la présidente de la cour demande un supplément d'informations et renvoie le procès. Quelques jours plus tard, Myriam Delay, à la barre, disculpe les six accusés. La cour d'assises de Paris acquitte tous les accusés le 1er Décembre et l’État prononce ses plus profondes excuses.

    Les victimes

    L'affaire d'Outreau aboutit à quatre condamnations définitives et à treize acquittements. Sur les dix sept enfants considérés comme victimes, seuls les quatre fils du couple Delay sont reconnus comme tels.

     

    On voit donc ici que pendant plus de 4 ans, près de 150 erreurs se sont produites au niveau du système policier et judiciaire. Mais la question la plus intéressante à poser est quel a été le rôle des médias pendant cette longue affaire ? Qu'est-ce qu'une affaire médiatique ? Les médias ont-ils tenus un rôle dans ces 150 erreurs ?

     ⇒ La responsabilité des médias dans le dérapage de l’affaire d’Outreau semble avérée. A bien y regarder, ils ont pourtant traité l’affaire comme la plupart des faits divers, avec tout ce que cela signifie comme dépendance à l’égard des sources judiciaires. Sans doute un climat d’attente à l’égard des questions de pédophilie a-t-il contribué à lever les garde-fous professionnels. La référence au respect du secret n’est pas tenable face au poids de la rumeur dès l’origine. Les contre-enquêtes difficiles sur ce sujet n’ont pas eu d’écho jusqu’au procès de Saint-Omer. En dénonçant, au final, le fiasco judiciaire, les médias ont-ils tenté de se dédouaner ou de réparer ? 

     

     


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  • Afin de répondre à cette question, nous allons nous baser sur deux affaires importantes et célèbres durant lesquelles l'opinion publique et les médias ont eu un rôle très important. Nous verrons ensuite si les médias ont influencé cette opinion publique.

    Les médias, depuis leur affirmation à la fin du XIXème siècle, agissent en donnant la parole à l'opinion publique mais aussi en la façonnant. Cette ambiguïté est surtout marquée lors des grandes crises politiques qu'à connues la France. Qu'est-ce qu'une crise politique ? Il n'y a pas de réelle définition de cette notion. En effet, une crise politique est un période durant laquelle la France a rencontré soit des situations critiques frappant l'ensemble des citoyens, soit des périodes où les français se sont violemment opposés entre eux, soit des périodes où le pays était difficilement gouvernable. Alors, quelle a été la réaction des médias face à l'opinion publique lors de grandes crises politiques ?

    • 1ère crise politique : l'affaire Dreyfus :

     

    L'affaire Dreyfus s'est déroulée de 1894 à 1906. Elle a pour origine une erreur judiciaire sur fond d'espionnage et d'antisémitisme. La victime est Alfred Dreyfus, un juif d'origine alsacienne, accusé d'avoir dévoilé des informations et des documents secrets aux Allemands. Lorsque cette affaire d'espionnage éclate en 1894 au sein du ministère, le ministre de la guerre, le général Mercier, craint pour son grade et sa carrière. Il lui faut un coupable. C'est alors qu'on accuse Dreyfus, le traître idéal. Il est alors arrêté après un rapide interrogatoire.

    Dreyfus

    Suite à cette arrestation, les Français se divisent en deux camps : les dreyfusards, ceux qui soutiennent Dreyfus et clament son innocence, et les antidreyfusards, qui le pensent coupable.

    Dégradation

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ces deux partis, qui s'opposent, vont s'affronter dans la rue pour affirmer leurs idées mais aussi dans la presse. En effet, très vite, la plupart des journaux s'engage. Certains sont antidreyfusards, tels que La Croix ou le Petit journal tandis que d'autres son dreyfusards et défendent l'innocence de l'accusé. La presse prend donc parti dans cette crise politique majeure, elle nourrit le débat. Les écrivains prennent aussi part à ce débat : Emile Zola, par exemple, écœuré par le comportement de la justice (quand la population découvrira le vrai coupable, la justice l'acquittera), écrira en première page du journal l'Aurore une lettre au président de la République dans laquelle il dénoncera l’antisémitisme de l’armée et accusera l’état-major d’avoir condamné Dreyfus sans preuve. 

    Zola

    J'accuse


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